situation énergétique au maroc 2019
Contexte énergétique du Maroc 1. Le Maroc sâest fixé des objectifs ambitieux dans le domaine des énergies renouvelables. le Roi préside la cérémonie de mise en service officielle de la, Programme solaire photovoltaïque de l'ONEE, d'activités 2016 FR.pdf Rapport d'activités 2016, EDF Renouvelables retenu pour un projet solaire innovant au Maroc, Ressources et consommation énergétiques mondiales, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Énergie_au_Maroc&oldid=180464489, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, moins auxiliaires et consommations du pompage, Noor Tafilalet (à travers 3 centrales prévues à Arfoud 40 MW, Zagoura 40 MW et Missour 40 MW), Noor PV II (à travers les 9 centrales prévues à Laâyoune, Boujdour, Taroudant, Kelaa Sraghna, Khouribga, Lhajeb, Guercif, Sidi Bennour et Jerada), Noor Atlas (à travers 7 centrales prévues à Tantan, Tata, Outat El Haj, Aïn Beni Mathar, Boudnib, Bouanane, Enjil), en 2010 : centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d’Ain Béni Mathar (472, 2014 : extension de la centrale de Jorf Lasfar de deux unités (groupes 5 et 6 : 700, 2016 : extension de la centrale Diesel de Dakhla par un cinquième groupe diesel (16,5, 2017 : extension de la centrale à charbon de Jerrada (320, Le projet du complexe hydroélectrique d’El Menzel (125, L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a lancé des études détaillées de deux nouvelles STEP : El Menzel II (300, des centrales solaires dans des zones économiques (150, projet Noor Tafilalt (75 MWc à 100 MWc) : 3 centrales de 25 MWc chacune, à Zagora, Arfoud et Missour, extensible à 100 MWc ; productible annuel moyen estimé à 120, projet Noor Atlas (200 MWc) : 8 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance unitaire de 10 à 3030 MWc, sur les sites de Tata, Bouizakarne, Tantan, Boudnib, Bouanane, Enjil, Outat el Haj et Ain Beni Mathar ; productible annuel moyen estimé à 320, projet Noor Argana (100 MWc à 125 MWc) : 3 à 4 centrales solaires photovoltaïques à raccorder au réseau HT ; productible annuel moyen estimé à 200. Les schistes bitumineux, socle du système énergétique estonien Le Maroc importe 95 % de l’énergie consommée, et la production d’hydrocarbures dans le royaume est presque nulle. Le Maroc est conscient de sa ââvulnérabilitéââ en tant que pays jusquâà présent non producteur de ressources énergétiques et dépendant de lâextérieur pour la quasi totalité de son approvisionnement (consommation 12 MTEP, + 3 MTEP en bois. ... a publié son deuxième rapport sur la politique énergétique au Maroc. La STEP d'Afourer est la première centrale de pompage-turbinage marocaine. Une mine de charbon a été exploitée à Jerada et Hassi Blal, au nord-est du pays près de la frontière algérienne, par Charbonnages du Maroc Jerada de 1936 à 2000. En 2018, la puissance installée des installations solaires du Maroc atteignait 711 MWc, sans changement par rapport à 2018 ; elles ont produit 4 % de l'électricité du pays[18]. Le plan vert marocain repose sur le développement des énergies éolienne, solaire et hydraulique ainsi que sur la réduction des subventions accordées aux carburants fossiles. Avec la dernière phase photovoltaïque (Noor IV), Noor Ouarzazate deviendra le plus grand site de production solaire multitechnologique au monde avec une capacité de 580 MW[79]. L'électricité couvrait 17,2 % de la consommation finale en 2018 ; sa production est elle aussi dominée par les énergies fossiles : 81 % en 2019 (charbon 67,6 %, gaz 11,8 %, pétrole 1,5 %) ; les énergies renouvelables assurent 18,8 % de la production : hydraulique 3,2 %, éolien 11,6 %, solaire 4,0 % ; elles se développent rapidement (l'éolien est passé de 2,8 % en 2010 à 11,6 % en 2019) grâce au soutien de l'État, qui s'est donné l'objectif de porter leur part (en termes de puissance installée) à 52 % en 2030. Le projet de gazoduc Afrique Atlantique, dont l'étude faisabilité a été lancée par un protocole d'accord signé entre le Maroc et le Nigéria en mai 2017[12], a été confirmé le 10 juin 2018 par la signature d'un accord de coopération, lors d'une visite au Maroc du président du Nigeria, Muhammadu Buhari. Report de l"Agence Internationale de l'Energie (2019). Projets solaires 4. Now customize the name of a clipboard to store your clips. Son caractère transversal la prédispose à faire lâobjet dâun intérêt convergent des acteurs publics, privés, société civile et citoyens. Le Projet Éolien Intégré (850 MW est composé des cinq parcs éoliens Midelt 180 MW, Boujdour 300 MW, Jbel Lahdid à Essaouira 200 MW, Tiskrad à Tarfaya 100 MW et Tanger II 70 MW[60]. La centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d’Ain Béni Mathar (472 MW), mise en service en 2010, comprend une centrale à gaz accouplée à une centrale solaire thermodynamique Abengoa à réflecteurs cylindro-paraboliques de 20 MW couvrant 88 hectares[26]. Le Programme d’électrification rurale global (PERG) lancé en 1996 devait s’étaler sur une période de 15 ans, avec l’objectif de porter le taux d’électrification rurale à 80 % à l’horizon 2010. Looks like you’ve clipped this slide to already. Au Maroc, il atteint jusquâà 45 % de la consommation énergétique annuelle du bâtiment. La société allemande Siemens a lancé en 2017 un projet de construction d’une usine de fabrication de pales pour éoliennes terrestres à Tanger[56]. Importations et factures ⦠La centrale de Jorf Lasfar a produit à elle seule 38 % de l'électricité marocaine[18]. Le Maroc se dote par ailleurs des moyens nécessaires pour pouvoir choisir l'option du nucléaire d'ici 2030. Le gouvernement comptait en 2014 lancer des appels d'offre en vue de la réalisation de sa première centrale nucléaire à usage d'électricité prévue entre 2022 et 2024[31]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Maroc importe la totalité des produits pétroliers qu'il consomme : en 2018, il a importé 5,91 Mt de diesel, 2,59 Mt de GPL, 1,22 Mt de fioul, 0,67 Mt d'essence, 0,74 Mt de kérosène et 1,88 Mt d'autres produits pétroliers[4]. Ressources nationales 4. L'irradiation solaire moyenne est estimée à 5 kWh/m2 par jour et le potentiel éolien à plus de 6 000 MW grâce à des technologies de plus en plus compétitives[38]. Avec la récente propagation du COVID-19 en Europe et le début de lâépidémie au niveau national, auxquels sâajoute une grave sécheresse, lâéconomie marocaine a ⦠La répartition par secteur de la consommation finale d'électricité a évolué comme suit : La consommation d'électricité par habitant au Maroc était en 2018 de 917 kWh, soit seulement 28 % de la moyenne mondiale (3 260 kWh/hab), mais supérieure de 62 % à la moyenne africaine (567 kWh/hab)[2]. Programme éolien intégré 3. A presque deux années de cette date butoir, le Maroc atteint à ce jour un mix énergétique dâorigine renouvelable de 34% alors que lâobjectif à terme est de 42%. En 2019, l'ONEE ne couvre plus que 22 % de la demande (cf infra). Selon lâAIE, au niveau mondial, lâéclairage représente 30% à 40% de la consommation énergétique du bâtiment. We use your LinkedIn profile and activity data to personalize ads and to show you more relevant ads. Lâobjectif des 42% à lâhorizon 2020 et celui de 52% en 2030 seront largement dépassés. Sur 3 500 km de zones côtières le Maroc dispose d'importants gisements d'énergies renouvelables, aussi bien pour le solaire que pour l'éolien. Situation initiale. Ils pourraient produire environ 1 000 tU/an comme sous-produits du phosphate. Les objectifs que le Maroc avait fixé en termes d'énergies renouvelables pourraient être atteints dans les délais prévus ; ses capacités de production ne cessent d'augmenter ; la diminution des investissements dans les énergies vertes en 2016 relevée dans le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) s'explique par la baisse des coûts des technologies en question[38]. La centrale solaire Noor I (160 MW), centrale solaire thermodynamique à concentration à miroirs cylindro-paraboliques, dotée d'une capacité de stockage de trois heures, a été inaugurée en février 2016 à Ouarzazate[78],[79]. L'ONE exploite le réseau de transport : 27 081 km de lignes à très haute tension et haute tension à la fin de 2019, et le réseau de distribution : 92 139 km de lignes à moyenne tension et 240 188 km de lignes BT[18]. La consommation d'énergie primaire par habitant au Maroc était en 2018 de 0,57 tep, soit seulement 30 % de la moyenne mondiale (1,88 tep/hab) et 86 % de la moyenne africaine (0,66 tep/hab)[2]. Grâce à ses réserves de phosphates, les plus importantes au monde, le royaume pourrait tirer sur place de la roche de l'uranium afin de sécuriser son approvisionnement ; le gouvernement garde le nucléaire civil comme une option possible de son mix énergétique d’ici 2030[35]. Le Maroc est un pays confronté à la quasi-absence de ressources énergétiques fossiles identifiées (hydrocarbures, charbon) et à une lourde dépendance des importations qui couvrent plus de 90 % des besoins énergétiques. Avec 300 jours dâensoleillement par an, le Maroc peut compter sur le soleil comme une ressource naturelle inépuisable afin de soutenir le développement des énergies renouvelables. En 2018, les produits pétroliers était entièrement importés : 13,24 Mtep ; après déduction des soutes internationales, la consommation intérieure brute s'élevait à 12,39 Mtep, répartie en 2,4 % pour la production d'électricité, 48 % pour les transports, 21 % pour le secteur résidentiel, 17 % pour l'industrie, 7,5 % pour l'agriculture, 1,2 % pour le tertiaire et 3,6 % pour les usages non énergétiques (chimie)[1]. A lâheure où un nouvel ordre énergétique mondial est en train de se construire pour faire face aux défis majeurs de la sécurité dâapprovisionnement et des changements climatiques, le Maroc est attaché à jouer pleinement son rôle au niveau régional. L' Office National de l’Électricite (ONE) prévoit de porter la part des énergies solaire et éolienne à 52 % de la demande en 2030 contre 14 % en 2018. La première partie du projet consiste à porter la capacité des éoliennes installées de Koudia El Baida de 50 à 100 MW en remplaçant les turbines actuelles par d’autres plus puissantes ; la deuxième phase est le développement, aux environs du même site, de 200 MW supplémentaires en installations éoliennes[57]. La situation énergétique du Maroc analysée par lâAIE parue le 16 mai 2019 LâAIE souligne dans son dernier rapport « les réformes institutionnelle, légale et fiscale » entreprises ces dernières années au Maroc. L'ascension des prix pétroliers pendant les années 1980 et 1990 a amené des compagnies européennes et nord-américaines à explorer ces gisements et à expérimenter leur exploitation ; plus de 2 200 tonnes de schistes bitumineux de Timahdit et Tarfaya ont été traités dans des usines pilotes aux États-Unis, en Europe, au Canada et au Japon. Les émissions de CO2 s'élèvent à 1,63 t CO2 par habitant en 2018, correspondant à 37 % de la moyenne mondiale mais supérieures de 66 % à la moyenne africaine. En octobre 2015, un groupe d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est venu au Maroc pour procéder à une évaluation globale des capacités nationales nécessaires à un programme électronucléaire ; un communiqué du ministère de l'Énergie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement a précisé que cette mission intervient conformément à la stratégie énergétique nationale qui considère l'électronucléaire comme une option alternative à long terme[33]. Noor III (150 MW) utilisera la technologie de la tour thermosolaire, aura près de 8 heures de stockage et coûtera 645 M€. L'Agence internationale de l'énergie estime la part de la production marocaine d'électricité solaire photovoltaïque à 0,6 % de la production totale d'électricité du pays fin 2019 (moyenne mondiale : 3 % ; moyenne européenne : 4,9 %) ; cette estimation est basée sur la puissance installée au 31/12/2019, donc supérieure à la production réelle de l'année ; cet indicateur de pénétration du solaire place le pays au 2e rang en Afrique, loin derrière l'Afrique du Sud (2,6 %). Les travaux de réalisation des centrales Noor II et Noor III du complexe solaire Noor Ouarzazate ont été lancés en février 2016. renouvelables et dâefficacité énergétique à la hausse. Points forts Cette nouvelle analyse de la situation des enfants au Maroc se distingue par plusieurs caractéristiques. Date : juillet 31, 2019. R É S UM É Une usine pilote a été construite au Maroc et a traité 2 500 tonnes de schistes bitumineux de Timahdit de 1983 à 1986, et des études ont été menées pour bâtir des usines de 50 000 bl/j (barils par jour) à Timahdit et Tarfaya, mais la chute des prix pétroliers au milieu des années 1980 a stoppé ces projets. F R E N C H Bien que le déficit commercial du Maroc ait enregistré une légère diminution en 2019, celui-ci reste structurellement élevé. Slideshare uses cookies to improve functionality and performance, and to provide you with relevant advertising. En 2017, le pétrole représentait 62 % de l'ATEP, suivi par le charbon (22 %) et par le gaz naturel (5 %). La phase de construction doit commencer au dernier trimestre 2019 à 20 kilomètres de la ville de Midelt, dans le centre du Maroc[82]. Au Maroc, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique a atteint 35% à la fin de lâannée 2018, avec une capacité installée de plus de 2 965 MW. Les principaux gisements sont situés à Timahdit dans le Moyen Atlas et Tarfaya dans le sud[6]. Technically Recoverable Shale Oil and Shale Gas Resources: An Assessment of 137 Shale Formations in 41 Countries Outside the United States, Maroc-Nigeria: un projet de gazoduc pour exporter du gaz jusqu’en Europe, Office National de l’Électricité et de l’Eau potable - Branche électricité, Data and statistics - Morocco : Electricity 2019, Chiffres Clés 2019 de l'ONEE - Branche Electricité, Directive 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, JLEC, la centrale à charbon géante du Maroc va entrer en bourse, Réalisations pour le renforcement de la Capacité de Production et du transport électriques (2009 – 2015), Centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d’Ain Béni Mathar, GDF-Suez, Nareva et Mitsui vendent pour 30 ans à l'Office de l'électricité du Maroc la production de la future centrale à charbon géante de Safi, Moscou veut vendre une centrale nucléaire au Maroc, Nucléaire civil: Le Maroc s'appuie sur la France, Le Maroc va se doter d'une agence de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques, L'Agence internationale de l'énergie atomique en mission de prospection au Maroc, Énergie nucléaire: Des experts mettent en avant les atouts du Maroc, La première centrale nucléaire au Maroc n’est pas d’actualité, La recette marocaine du développement durable, Idriss I Hydroelectric Power Project Morocco, Al Massira Hydroelectric Power Project Morocco, Allal el Fassi Hydroelectric Power Project Morocco, STEP Afourer I and II Power Project Morocco, El Menzel: Pourquoi l’ONEE a changé d’avis, Éolien : Comment Theolia compte relancer la machine, Premiers raccordements pour le plus gros parc éolien d’Afrique à Tarfaya au Maroc, L’ONEE, MASEN et le groupement Nareva Holding - Enel Green Power signent les contrats de projet Parc éolien de Boujdour (300 MW), Programme Intégré de l'Énergie Éolienne de 1 000, Maroc : Nareva lance un projet de parc éolien de 201, Le SEFA veut rendre bancable le parc de Jbel Khelladi, S.M.